Thursday, May 16, 2013

Nightmares

cauchemar


nm (kô-che-mar)

  • 1 Sentiment d'un poids incommode sur la région épigastrique, pendant le sommeil, avec impossibilité de se mouvoir, de parler, de respirer ; état qui finit par un réveil en sursaut après une anxiété extrême. Avoir le cauchemar.
  • 2 Par extension, tout rêve effrayant. Ma nuit a été troublée par des cauchemars horribles.
  • 3 Fig. Pensée affligeante ou effrayante qui nous poursuit sans cesse et dont nous ne pouvons nous débarrasser. Vous tirez mon âme endormie Du cauchemar des mauvais jours. [Béranger, Cinquante ans.] Homme qui pèse sur nous d'une façon quelconque, mais très importune. Cet homme-là est mon cauchemar. [Bayard Et Jaime, le Réveil du lion, II, 7]
    On dit aussi : Cet homme donne le cauchemar.
    Littré en ligne

Voui, voui, voui...
Bon, il n'y avait pas forcément besoin d'en faire tout un plat.
Vous, vous savez ce que c'est. Vous en avez déjà eu, des cauchemars.
Il y a des savants, des analystes, des philosophes célèbres (ou pas!) qui ont déjà bien bossé le sujet... (Il paraît même que certains en vivent, c'est tout dire !)

Il y a des cauchemars communs à (presque) toute l'humanité. Voici un petit aperçu de la collection :
Attention certains de ces cauchemars peuvent contenir des images choquantes!

Les "classiques", sobres, efficaces et de bon goût, tous publics :
La peur des grosses bêtes, des méchants, de la maladie, de disparaître en somme, enfin... de mourir quoi!
Dans le genre, il y a aussi tous les cauchemars où on est attaqué, poursuivi, agressé, battu...
Et encore, ceux où l'on est seul, perdu, abandonné, où les parents meurent, où les enfants disparaissent...

Les "physiques", bien adaptés aux plus sportifs :
Où l'on tombe sans fin (et sans filet!), où l'on fuit sans cesse dans une course épuisante, etc. 
Les combats et luttes en tous genres, souvent sanglants et très violents.

Les "familles", pour tous, à partir du plus jeune âge :
Mettant en scène des rivalités et haines féroces (violente, la mise en scène, c'est mieux!). On y trouve des proches, au choix : parents, enfants, frères, sœurs, beaux-parents, etc..
Ces cauchemars-là ont un énorme potentiel de haine et sont parfois appelés "Caïn & Abel", du nom de leurs découvreurs.
(Et finalement, c'est peut-être pas des cauchemars, ça peut même faire du bien...)

Les "coquins":
A base de "Je suis tout(e) nu(e) au lycée, à l'école, au bureau, dans la rue..."
Variantes : "J'ai oublié ma culotte, mon pantalon, etc."
(Potentiel érotique infini qui échappe évidement à tous ceux qui classent ces rêves dans les cauchemars...)


Puis un jour, le(s) cauchemar(s) arrive(nt) en vrai, dans la "vraie vie des vrais gens"...
Ben, y'a pas le choix, faut se réveiller, comme pour tous les cauchemars.
Et puis... "y'a pas, faut y'aller", avancer, continuer, se relever, se redresser et repartir du bon pied comme on peut, cahin-caha... 
Chacun tout seul, chacun sa route...
J'aime à croire que la mienne est belle et douce...




The world's not a very comfortable place if you have a nightmare to face.
Give them pleasure, the same pleasure they have when they wake up from a nightmare.

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